AUX ALENTOURS DE SAINT REMY DE PROVENCE
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Alpilles - Luberon - Camargue
NIMES
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Nîmes à 44 km de Saint Rémy de Provence (48 min)
Des Arènes à la Maison Carrée, des faubourgs à la Tour Magne, du Carré d’Art à la place d’Assas, Nîmes est à la fois romaine, classique et contemporaine. Ville d’Art et d’histoire, dynamique et consciente de ses trésors, elle a conservé les témoignages d'un passé prestigieux.
Posée au carrefour de l'Histoire et des relations humaines, la ville de Nîmes a une origine antique. Romaine et hispanique, camarguaise et cévenole, languedocienne et provençale, elle est riche en cultures et en histoire.
Sites et Itinéraires touristiques Grand Temple (XVIIIe), Saint Paul (XIXe), Cathédrale (XIe et XVIe), Petit Temple (XVIIIe), Chapelle des Jésuites (XVIIe) Arènes (1er après J.C.) - Hôtel de Ville (XVe-XVIe) - Nombreux Hôtels particuliers (XVI-XVII-XVIIIe s.) - Maison Carrée (An 5 après J.C) - Tour Magne (15/16 av. J.C.) - Temple de Diane (I/IIème siècle ap J.C.) Architecture contemporaine : Carré d'Art de Norman Foster, Nemausus de Jean Nouvel, Abribus de Philippe Starck, Stade des Costières de Vittorio Gregotti et Marc Chausse et Colisée de Kisho Kurokawa. Vestiges des remparts et portes romaines : porte d'Arles (dite d'Auguste) et porte d'Espagne (dite de France) - Castellum : unique au Monde
Géographie
Nîmes est située dans une « cuvette » — d'où les importantes chaleurs estivales et les possibles inondations — entre sept collines (en réalité, seulement trois grandes topographiquement), comme Rome. Cette particularité, ainsi qu'une histoire romaine très marquée, lui valurent l'appellation de « Rome française ». En pleine garrigue, elle se trouve à 35 km de la mer Méditerranée, à 20 km de la Camargue, à 40 km des Cévennes et à 20 km du Rhône. Elle marque la frontière entre la Provence (son extrémité ouest), et le Languedoc (son extrémité est).Nimes est ,en outre, tres proche d'autres grandes villes : Avignon (40 km),Arles(30 km) ou encore Montpellier (50km)
Histoire
VIe siècle avant JC L'origine de Nîmes remonte au VIe siècle av. J.-C.. Une tribu celte, les Volques Arécomiques, s'installe autour d'une source généreuse. Les Volques divinisent la Source, lui consacrent un sanctuaire. Petit à petit, les constructions primitives font place à des édifices en pierre sèche. Parmi eux, une tour haut perchée sur la colline, la Tour Magne, sera plus tard transformée pour être intégrée aux remparts romains.
120 avant JC En 120 avant JC, les Volques, à la tête d'un vaste territoire de 24 oppidums accueillent sans résistance les légions de Rome. Nemausa (du nom du dieu de la Source), la ville gallo-romaine est sur le point de naître.
100 avant JC La romanisation de Nîmes commence véritablement au cours du premier siècle avant JC. Nîmes devient "colonie de droit latin" et se couvre de somptueux monuments. L'empereur Auguste (Octave) et ses successeurs en font une ville de promotion de la romanité en Gaule. Nîmes s'agrandit. La monnaie, frappée à Nîmes, célébrait une victoire en Égypte de légionnaires ayant obtenu des terres de la colonie nîmoise : en 31 avant J-C, Octave défait à Actium la flotte d’Antoine et Cléopâtre et s’assure la mainmise sur l’empire, César Auguste est né. Cette monnaie (As de Nîmes), une des plus célèbres de l'Empire romain) est à l’origine des armoiries de la ville : un crocodile enchaîné à un palmier couronné de lauriers qui symbolise l’Égypte vaincue.
IIe siècle Au IIe siècle, Nîmes, étape idéalement située sur la via Domitia qui relie Rome à l'Espagne, est à son apogée. On estime la population à près de 25 000 habitants. L'enceinte nîmoise est alors longue de 7 km et englobe 220 ha. Nîmes devient donc une importante ville de l'Empire romain et une des plus brillantes de la Gaule romaine et narbonnaise. L'Empereur Antonin le Pieux, originaire de Nîmes y contribue encore. Cette période très prospère est illustrée par de splendides monuments pour certains dans etat de conservation exceptionnel (parmi les plus beaux et les mieux conservés du monde romain): l'Amphitheatre dit "les Arènes" d'une capacité de 25 000 places, la Maison Carrée, la Tour Magne (ancienne tour Gauloise réhabilitée par les Romains), le "Temple de Diane" et les amenagements culturels autour de la source sacrée de la Fontaine, l'arrivée de l'eau au Castellum grace à la construction d'un aqueduc depuis Uzés sur 50km dont le Pont du Gard constitue l'élément le plus remarquable, etc. Deux portes romaines sont encore conservées: la porte d'Auguste et la porte de France.
IIIe siècle Au IIIe siècle, des invasions successives ralentissent l'essor de la cité antique.
Ve siècle Au Ve siècle, l'arrivée et l'installation des Wisigoths met fin à la prospérité de la cité antique.
Moyen Âge Elle fut en déclin lors du Moyen Âge, mais Nîmes sort de sa léthargie à partir de l'an mil. Une nouvelle enceinte est construite. La ville appartient alors aux comtes de Toulouse. Grâce à la vigne, à l'olivier et à l'élevage du mouton, les échanges commerciaux redémarrent. Et là encore, la Source intervient. Ses eaux qui courent à travers la ville vont au cours des prochains siècles amener la prospérité aux tanneurs, teinturiers et marchands d'étoffes. Après la conquête capétienne qui suivit la croisade des Albigeois de 1209, Nimes fut incluse dans la sénéchaussée de Beaucaire, qui se composait des vigueries suivantes: Aiguesmortes, Alais (Alès), Anduze, Bagnols (sur Cèze), Beaucaire, Lunel, Nîmes, Roquemaure, Saint-André (Villeneuve les Avignon), Saint-Saturnin-du-Port, (Pont-Saint-Esprit), Sommières, Uzès, Le Vigan et Meyrueis, Montpellier, et les bailliages du Gévaudan, du Velay, du Vivarais.
XVIe siècle Durant la Réforme, les conflits religieux font de Nîmes l’une des plus importantes communautés protestantes de France. Au début du XVIe siècle, les idées de la Réforme se sont ici répandues très rapidement : dans cette région de droit romain écrit, l’accès direct en français à la Bible, le livre-référent, prôné par la Réforme est immédiat. En 1537, deux réformés nîmois sont suppliciés. François Ier ordonne « d’extirper cette malheureuse secte luthérienne », mais sa sœur, Marguerite de Navarre, amie de Calvin, intercède pour donner à Nîmes une université dirigée par des érudits protestants. Sous le règne du nouveau roi, Henri II, Nîmes s’affirme comme la « petite Genève ». Les guerres de Religion sont très violentes dans cette Nîmes devenue en majorité huguenote. Le protestantisme a en effet eu une influence considérable sur la ville (aujourd'hui dans une bien moindre mesure : les protestants ne représentent plus que 12% de la population mais l'histoire protestante reste vivace). Au cours des guerres de religion, de nombreux protestants périrent, furent condamnés aux galères, ou emprisonnés, notamment dans la fameuse « Tour de Constance » à Aigues-Mortes. En réprésailles, la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor fut détruite à deux reprises, en 1567 (Massacres de la Michelade) et 1621. Certains évêques ont alors cherché à développer une forte activité catholique, surtout au XVIIIe siècle. Très vite, les protestants, écartés de la vie publique, se sont tournés vers le commerce et la production manufacturière.
Monuments et lieux touristiques
Nîmes est classée ville d'art et d'histoire.
Connue sous le nom de Colonia Nemausa à l'époque romaine, Nîmes possède de nombreux monuments romains : porte Auguste, temples — comme la célèbre « Maison Carrée » —, amphithéâtre, tours et remparts. L'aqueduc du Pont du Gard a été construit au premier siècle de notre ère pour alimenter la ville en eau depuis une source près d'Uzès.
L'amphithéâtre romain : "Les Arènes" Construit à la fin du premier siècle après J-C, l’amphithéâtre de Nîmes mesure 133 mètres de long et 101 mètres de large. La façade, haute de 21 mètres, est composée de deux niveaux de 60 arcades chacun. À l’intérieur, pres de 25 000 spectateurs pouvaient assister aux combats d’animaux et de gladiateurs. Aujourd’hui, les arènes,lieu de prestige, se transforment régulièrement en une grande salle de spectacle où artistes nationaux et internationaux viennent régulièrement se produire. Elles constituent de même le cœur des ferias de Nîmes, où l’âme ibérique de la ville plane lors de corridas renommées réunissant des milliers aficionados venus du monde entier. Une légende affirme qu'un tunnel relierait les Arènes de Nîmes à celles d'Arles. Ce tunnel traverserait ainsi le Rhône. En réalité, de nombreux tunnels existent sous les Arènes, correspondant à un système très perfectionné d'égoûts romains.
La Maison Carrée
La Maison carrée, emblème de la Ville, construit au Ier siècle après J.-C., ce temple romain dominait le forum de la ville antique. Dédiée à Caius et Lucius César, petits-fils et fils adoptifs de l’empereur Auguste, la Maison Carrée est le seul temple du monde antique complètement conservé. La Maison Carrée est entourée d'une colonnade, élevée sur un podium et marquée dans son architecture classique par une influence grecque. Elle appartenait autrefois à un important ensemble immobilier.
Le Carré d’Art Face à la Maison Carrée, conçu par le célèbre architecte lord Foster, le Carré d’Art regroupe une bibliothèque de plusieurs milliers d’ouvrages, une bibliothèque sonore, une médiathèque et un musée d’art contemporain. La collection réunie comprend près de 370 œuvres et offre un panorama de la création contemporaine des années 1960 à nos jours.
Les Jardins de la Fontaine Les Jardins de la FontaineAménagés au XVIIIe siècle, ils constituent l’un des premiers jardins publics d’Europe. Respectant le plan du sanctuaire antique autour de la source fondatrice de la ville (Nemausus), J-Ph. Mareschal et G. Dardailhon ont dessiné (sous l'influence de Le Nôtre) un jardin à la française des plus remarquables où sont actuellement rassemblées de nombreuses espèces méditerranéennes. Dans sa partie basse, se dresse le temple de Diane. C’est le monument le plus énigmatique de Nîmes. Certainement associé au sanctuaire impérial, sa fonction exacte reste encore inconnue.
La Tour Magne Elle domine les Jardins de la Fontaine sur le Mont Cavalier. Octogonale, la plus haute et la plus prestigieuse des tours de l’enceinte romaine se composait de trois niveaux au-dessus d’un soubassement. Aujourd’hui, le dernier étage a disparu et elle s’élève à 32 mètres au-dessus de son écrin de verdure. Par beau temps, elle constitue un magnifique point de vue permettant d’apercevoir le Mont Ventoux, les Alpilles, les Cévennes, le Mont Aigoual, le Pic Saint-Loup et la plaine du Vistre, sans oublier la garrigue avoisinante.
Le Castellum divisorium Ce bassin de distribution d’eau arrivant d’Uzès via le remarquable Pont du Gard est unique. De ce bassin circulaire (5,90 mètres de diamètre – 1,40 mètre de profondeur) taillé dans le roc, des canalisations en plomb acheminaient l’eau vers les monuments, les fontaines et les différents quartiers de la cité antique.
La Porte d'Auguste Porte de la ville sur la Voie Domitienne en direction de Béziers. Visible depuis la Place Montcalm.
Le Musée des Beaux-Arts Construit en 1907 sur les plans de l'architecte nimois Maximilien Raphel, il a été réaménagé en 1986-1987 par l’architecte Jean-Michel Wilmotte. Le musée abrite, outre de nombreuses peintures françaises, flamandes et hollandaises, des œuvres italiennes des XVIe siècle et XVIIe siècles, et une collection remarquable de peintures françaises des XVIIIe siècle et XIXe siècles.
Le Musée du Vieux Nîmes Il est installé dans l’ancien palais épiscopal qui date de la fin du XVIIe siècle. Les collections offrent au visiteur un voyage dans le temps et présentent la vie à Nîmes depuis la fin du Moyen Âge.
Le Musée des Cultures Taurines Inauguré en mai 2002, ce lieu unique en France permet de découvrir une culture vivante qui perdure depuis l’Antiquité autour du culte du taureau et offre un véritable panel des traditions régionales et internationales.
Le Musée archéologique Installé dans l'ancien collège des Jésuites (17ème), il présente des collections de l’âge du fer à l’époque gallo-romaine : céramiques sigillées, vaisselles en bronze, parures, objets artisanaux, collections d’inscriptions latines et verreries romaines.
Le Muséum d’histoires naturelles Egalement installé dans l'enceinte du collège des Jésuites, ce musée fut aménagé en 1892. Il abrite de très riches collections relevant des domaines des sciences de la nature, et des sciences de l’homme.
La Chapelle des Jésuites Datant du XVIIe siècle et classée au titre des monuments historiques, elle accueille aujourd’hui des expositions temporaires et des manifestations culturelles.
Evénements culturels et festifs à ne pas manquer : La ville est connue pour ses Feria : - la Feria de Pentecôte - la Feria des Vendanges en septembre - la Feria de Primavera, en février. A cette occasion, des corridas sont organisées, avec ou sans mises à mort, dans les arènes romaines. Les rues sont envahies par des peñas (orchestres de rue d'origine espagnole), et des bodegas (bars souvent temporaires) ouvrent au centre ville en caves ou en extérieurs.
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