|   BONNIEUX   Chef lieu de canton. La commune s’étend des crètes du Luberon au plateau des 
Claparèdes et aux rives du calavon. Bonnieux est l’un des plus beaux villages 
perchés du versant nord du Luberon. Du site actuel, on jouit d’un admirable 
panorama, sur la plaine agricole de la vallée du Calavon, les Monts de Vaucluse 
et le Ventoux. Dominé par son église haute, mi-romane, mi-gothique, à 425 m 
d’altitude, ce joli village commande la combe de Lourmarin, seule voie 
traversant le Luberon.   Bonnieux fût un oppidum ou village fortifié habité dès 
l’époque néolithique et à l’âge du bronze. A l’époque Gallo-romaine, le village 
était situé au pied de son emplacement actuel, et les riches domaines étaient 
nombreux.   Au Moyen Age pour des raisons de sécurité, la ville s’édifie autour 
de la zone surélevée qui avait été l’oppidum celto-ligure. En 972, Bonnieux 
avait déjà une forteresse et des murailles. Au XIIème siècle, les « Templiers » 
édifièrent la Chapelle St Sauveur, qui forme la partie romane de l’église haute. 
Au XII et XIV ème, devant le danger des bandes armées qui viennent de la plaine, les habitants se réfugient à l’abri du château et de l’église, au lieu dit « 
Castellas », qui appartient à la puissante famille d’Agoult. Le bourg de 
l’époque est entouré de remparts comprenant 4 portes et des tours, dont il reste 
d’importants vestiges. Jusqu’en 1312, Bonnieux aurait été une commanderie des 
Templiers. Vers cette date, la commune devient terre pontificale et demeurera terre
d’église jusqu’en 1791. Cette appartenance au domaine pontifical en fait une 
enclave dans les terres du Comte de Provence, et lui donne de ce fait une place 
à part dans l’histoire de la région. Bonnieux devint français par l’annexion du 
Comtat Venaissin par la Convention en 1793.   Que 
                            voir ?   - 
Eglise Haute ou Vieille Eglise. On y accède par un escalier de 86 marches à 
l’ombre des cèdres centenaires. - Table d’orientation au niveau du 
Belvédère. - Eglise neuve (1870) renferme quatre primitifs du XIXème siècle 
provenant de l’Eglise Haute, représentant des scènes de la Passion. - 
Vestiges des Tours et remparts du XIIIème siècle. - Hôtel de Rouville du 
XVIIIème siècle ( mairie actuelle). - Musée de la Boulangerie (04 90 75 88 34 
). - Le Pont Julien ( An III av JC) dans la plaine, à 5 km. 
                             A 5 Km dans la plaine , sur la D 149. Pont romain 
datant de l’An III avant J6C, franchissant le Calavon. Il fût l’un des rares 
passages obligés de la rivière sur la voie domitienne. - La Tour 
Philippe, construction d’un original à la fin du XIXème siècle. ( ne se visite 
pas) - La Forêt des Cèdres dans le Petit Luberon, à 7 km. Cette forêt constitue une zone historique de 
réalisations forestières, elle forme un massif d’environ 250 hectares, répartie 
sur trois communes : Bonnieux, Lacoste et Ménerbes. - Sentier Botanique : Départ de la 
Forêt des Cèdres (à 7 km de Bonnieux) : ce sentier est une boucle de 2 heures, 
il est jalonné de huit points d’informations sur la richesse florale du 
Luberon. 
 - Musée de la Boulangerie (à Bonnieux) : Il retrace 
l’histoire du pain et de ses métiers, de la culture du blé aux techniques de 
panification. (04 90 75 88 34).
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                             LACOSTE    A la limite 
Nord–Ouest des montagnes du Luberon, Lacoste siège en maître des lieux sur la 
plaine. Bien serrées, les maisons sont disposées en gradins au pied des ruines 
du Château. Le site nous offre un panorama exceptionnel sur le Ventoux, le 
Luberon, les monts de Vaucluse et les villages perchés « Seigneurs du petit 
Luberon ». Lacoste a une architecture propre : des anciennes portes de 
remparts médiévaux, des façades aux belles fenêtres Renaissance à meneaux et 
croisillons, des portes ciselées, des entrées de ruelles dites « endrouno », un 
beffroi.
                               Le Château : Lacoste, resté aux Simiane jusqu’au XVIIème, est légué 
en 1716, par Isabelle de Simiane à son cousin Gaspard-François de Sade, Seigneur 
de Saumane et de Mazan, et également grand père du divin Marquis, Louis Alphonse 
Donatien. Sade fait de brèves apparitions à Lacoste. En 1765, il y arrive en 
compagnie de sa maîtresse, Mademoiselle Beauvoisin. Puis il y revient en 1766 
pour entreprendre et surveiller des travaux de restauration et d’ embellissement 
du Château. Pillé et détruit à la révolution, le Château est vendu au 
Marquis de Rovère, représentant du peuple. Ce dernier se compromet dans un 
complot royaliste, aussi le Château est saisi et vendu aux enchères. Le 
concierge le rachète et entreprend de le démolir pour revendre les matériaux. Ce 
n’ est qu’en 1952 qu’André Bouër en devient propriétaire et commence sa 
restauration. Aujourd’hui, bien que le travail accompli soit considérable, ce 
qu’il reste à faire l’est encore plus. Depuis le décès d’André Bouër, le Château 
est géré par une Fondation.   Les carrières et louis Malachier : A proximité du 
Château, dans un cabanon, vivait à la fin du XIXème sècle Louis Malachier, 
meunier et sculpteur de génie. « C’était un homme modeste qui n’avait 
d’autre ambition que son amour de la pierre, du rève et de la liberté ». Terre 
de prédilection, ce lieu lui procurait la matière brute à façonner. En ce 
temps-là, l’exploitation des carrières de pierre était florissante, Lacoste 
comptait de nombreux carriers. Bien que devenu cosmopolite, le village a su 
conserver ses traditions et ses habitants, quelque peu originaux ont su 
accueillir et intégrer de nombreux artistes peintres, sculpteurs ainsi qu'une 
école d’art américaine.   Que 
                            voir ?   - Le Château de Sade 
avec ses ruines qui dominent le village ( ne se visite pas) - Dans le 
village, vestiges intéressants de remparts avec portes et tours. - Tour de 
l’Horloge, porte de la Garde, portail des Chèvres. - Eglise Sainte Trophime 
(XIIè siècle) et Temple du XIXème siècle. - La Fontaine et son Lavoir.
   - La Forêt des Cèdres du Petit Luberon : cette forêt constitue une zone historique de 
réalisations forestières, elle forme un massif d’environ 250 hectares, répartie 
sur trois communes : Bonnieux, Lacoste et Ménerbes.   |   MENERBES   Le Vieux village s’étend sur un éperon 
allongé, en forme de vaisseau, comme le notait déjà Nostradamus, avec sa proue 
et sa poupe. Ménerbes (1120 habitants, 230 m d’altitude) dont le nom rappelle 
celui de Minerva , la déesse romaine au casque d’or, fut habité dès le 
paléolithique supérieur (abri Soubeyras), et le calcolithique (dolmen de la 
Pichouno, unique en Vaucluse). A l’époque romaine, plusieurs quartiers situés au 
bas du village étaient parsemés de « villae » dont on a retrouvé de nombreux 
vestiges. Avant les invasions du Vème siècle, l’ermite Castor fonda son 
monastère de Mananca, et l’on peut voir, de nos jours encore, sa grotte au pied 
du Luberon. Au Moyen Age, l’accès de la cité, truffée de souterrains, 
s’effectuait par les deux portes Saint-Sauveur et Notre Dame, qui figurent sous 
forme de deux clés d’or dans les armoiries de Ménerbes, cité du Comtat 
Venaissin. A l’Ouest, on a une magnifique vue panoramique sur le Luberon et 
les Monts de Vaucluse, depuis l’ancien cimetière, proche de l’église du XVIème 
siècle, richement décorée (primitifs, rétable). L’ancien Hospice et le Beffroi, 
avec son campanile, égalent la petite placette de l’Hôtel de Ville. Un des 
grands moments de l’histoire de Ménerbes se situe au XVIème siècle, lors des 
guerres de religion. La ville, enlevée par surprise par les Huguenots à la suite 
de la trahison d’un prêtre, fut occupée de 1573 à fin 1578, et soutint un siège 
de quinze mois de la part des troupes catholiques apprtenant au pape et au Roi 
de France, à un contre dix. Les assiégés sortirent de la ville avec les honneurs 
de la guerre, tambour battant et bannières déployées. Les Ménerbiens conservent 
encore aujourd’hui les gros boulets en fonte qui incendièrent le village. De 
vieilles demeures, privées pour la plupart, donnent fière allure au Vieux 
Ménerbes : le Castellet (qu’habita le peintre Nicolas de Stael), la Carmejane (demeure du Général Baron d’Empire de Carmejane), l’Hôtel de Tingry (où vécut 
avant la Révolution le Comte de Rantzau, qui avait fui le Danemark), la 
Citadelle (la demeure du Général d’Empire Robert, devenue propriété de 
Picasso).  Signalons encore la Chapelle Saint-Blaise et le monument de Clovis 
Hugues, homme politique et délicat poète provençal du siècle dernier, né au 
Moulin de Castellet. Tel est Ménerbes, où passèrent tant d’hommes illustres, et 
qui de nos jours, abrite dans un calme lumineux une pléiade de peintres, de 
musiciens, d’artistes de théâtre ou de cinéma, d’écrivains, qui s’intègrent à un 
milieu rural dispersé harmonieusement dans les vieilles fermes du 
terroir.   Que 
                            voir ?   - Eglise - Monument de Clovis 
Hugues - Abbaye St Hilaire (04 90 75 88 83) - Le Dolmen de la Pitchoune en 
contrebas du village, sur la route de Bonnieux - Le Musée du Tire-bouchon (04 
90 72 41 58)   - La Forêt des Cèdres du Petit Luberon  :  cette forêt constitue une zone historique de 
réalisations forestières, elle forme un massif d’environ 250 hectares, répartie 
sur trois communes : Bonnieux, Lacoste et Ménerbes. Le 
Dolmen de la Pitchoune (à Ménerbes).
                             - L’Abbaye Saint Hilaire (à Ménerbes) : 
visite sur rendez vous (04 90 75 88 83).
   - Musée du Tire-Bouchons (à Ménerbes) : 
Collection unique de plus de 1000 pièces du XVIIème siècle à nos jours. Du 
premier Tire-Bouchon en acier forgé à la main à l’objet d’art en or, en ivoire 
ou en argent. (04 90 72 41 58). - Maison de la Truffe et du Vin (à Ménerbes) : 
cette maison rassemble toutes les informations relatives au monde trufficole, 
vinicole et touristique du Parc du Luberon (plan, cartes, bornes inter-actives, 
ouvrages spécialisés). 04 90 72 52 10.
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