4 GITES EN PROVENCE...

 

 

 

LES GITES

 

Les festivités à Saint Remy de Provence...

4 gites en Provence     4 gites en Provence     4 gites en Provence

  logo gitevasion.gif

Gîtes et Chambres d'hôtes en Provence

 Alpilles - Luberon - Camargue

www.Gitevasion.com

 

Plus d'infos et de photos sur Saint Rémy de Provence

Saint remy de Provence I

Saint remy de Provence II

Saint remy de Provence III

Saint remy de Provence IV

Saint remy de Provence V

Saint remy de Provene VI

Saint remy de Provence VII

Saint remy de Provence VIII

les festivités

Ambiance et commerces

le marché

 

 

 

21 jours en Provence, à Saint Remy de Provence...

 

 

 

L'Abrivado

 

Les taureaux sont lâchés d’un bout à l’autre de la rue du village, encadrés par les gardians à cheval.

 

La population essaie alors de les faire échapper en rompant les barrières formées par les gardians.

 

Historique : Le jeu taurin qui a pris plus tard le nom d’abrivado avait lieu à l’origine au moment du déplacement des manades.

Encadré de gardians, le troupeau traversait champs, hameaux et villages.

Dans les villages, des attroupements de valets de ferme se formaient sur leur passage pour tenter de perturber la bonne marche du troupeau. Les gardians devaient affronter ceux qui se faisaient fort de démanteler la troupe de cavaliers et de faire échapper au moins un taureau.

Les gardians lançaient alors leur monture et la manade au galop pour leur échapper. D’où l’origine du mot abrivado (abriva : accélérer, lancer, précipiter).

Cette manifestation se déroule avant la course, généralement vers midi juste avant l’apéro.

"Lou matin vers li dès ouro, se dounara dos abrivado de sièis biòu chascuno. (Ch.Rieu 1891)"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Copyright Roberto et Gina

 

 

La Bandido

 

Consiste à conduire les taureaux aux prés, en fin d’après midi, après la course (c’est le contraire de l’abrivado).

 

Du provençal "bandi" : délivrer, lâcher.

 

Littéralement : débandade

 

Les taureaux peuvent être conduits un par un escortés par les gardians, c’était le moyen le plus sûr de ramener les taureaux de la course, des arènes vers la manade avant l’apparition du char.

 

Aujourd’hui, la bandido est devenue un spectacle taurin qui garde toute son authenticité.

 

Mais les taureaux qui sont utilisés ne sont plus ceux qui ont couru dans l’arène.

 

 

 

 

 

 

L'atrapaire

atrapaire ou agantaire.

 

Du provençal signifiant "empoigner".

Nom donné aux gens qui tentent d’attraper les taureaux au cours d’une abrivado, ou d’une bandido, pour les faire échapper. C’était la revanche des gens à pied par rapport aux gens à cheval.

 

 

 

La manade

troupeau de chevaux ou de taureaux

 

Peut désigner un troupeau de chevaux ou de taureaux sauvages ou leur élevage.

Par extension, désigne l’ensemble de l’élevage avec son personnel, ses amateurs, ses terres.

Il y a début d’appellation manade dès le 12 ème siècle, où la Camargue servait de pâturage a de nombreux troupeaux, des droits de pacage étaient même prélevés par l’Etat.

 

Le nom de la manade commence à être cité au coté du nom du taureau vers 1860.

Il n’y avait que 10 manades au début du 19 ème siècle, 4 en petite Camargue, 3 en Crau, 3 sur l’ile de Camargue.

 

 

 

Un grand merci à Don et Kay (allias Roberto et Gina) pour ces superbes photos prises sur le vif à Saint Rémy de Provence en Juin 2007.

 

La ferrade

Marquer les veaux.

 

Opération qui consiste à appliquer sur la cuisse gauche de l’anouble, la marque (signe de reconnaissance, proche des armoiries, ) de la manade et à pratiquer l’escoussure.

C’est l’occasion d’une grande fête aux prés, chez le manadier.

Cette necessité de marquer les bêtes pour les reconnaître, serait à l’origine des jeux taurins.

 

L’opération se décompose en plusieurs temps :

 1 : la présentation des cavaliers et la bienvenue donnée par le manadier aux invités présents,

2 : la courséjado pour amener l’animal vers les attrapaïres

3 : la saisie de l’animal

4 : le lâcher vers la liberté

 

Dans les temps anciens cette opération était l’excuse de faire une grande fète. Certaines, restées mémorables, se sont déroulées dans la plaine du Meyran en Camargue, plaine située entre les mas du Merle, Raousset et Bastières, où il y eut jusqu’a 16000 personnes.

Cette opération souvent dangereuse portait le nom de « ferrade », et donnait lieu à un spectacle pour lequel les Provençaux se déplaçaient en grand nombre et avec joie.

Voici comment se déroulait jadis cette fête :
La veille du jour dit, les bouviers se rendaient à cheval chez le propriétaire qui organisait la ferrade et qu’ils appelaient « 
maître de la bouvaille  ».

Là, on leur offrait un solide repas arrosé de bon vin de la Crau. Armés de leur « ficheron », l’ancètre du trident, ils regagnaient ensuite l’herbage où paissaient les taureaux destinés à la ferrade.

A coups de ficheron et à grands cris, les bouviers rèunissaient le troupeau pour le diriger vers un lieu proche de celui où la ferrade devait se dérouler le lendemain. Une partie des bouviers restait sur place pour les garder la nuit. Les autres retrournaient à leur cabane pour faire, entre eux, un joyeux souper. Puis, chacun allait s’étendre sur la litière pour se retrouver au matin, frais et dispos.

Nous retrouvons nos bouviers au matin de la ferrade, qui partaient rechercher le troupeau de taureaux là ou ils l’avaient laissé pour se raprocher du lieu de la ferrade.

De grand matin, les spectateurs arrivaient pour placer en cercle leurs voitures et charettes.

Chaque voiture était décorée de drapeaux et de banderoles en l’honneur des festivités.

Ce jour-là, ces voitures et charrettes tenaient lieu de gradins et formaient en même temps l’arène où le spectacle allait bientôt se dérouler.

Dans un coin de l’arène, un énorme brasier commençait à rougir les fers dont on allait marquer les bestiaux.

Lorsque le « maître de la bouvaille » se levait pour tirer les trois coups de pistolet, les spectateurs retenaient leur souffle et les bouviers, armés de leurs « ficheron », se mettaient a l’oeuvre.

A cheval, ils faisaient entrer le premier taureau dans l’arène et commençaient par le fatiguer. Les plus courageux mettaient enfin pied à terre et s’approchaient de la bête sauvage pour l’affronter. Car il s’agissait bien de la prendre par les cornes et de réussir à la faire basculer.

Après plusieurs tentatives, le courageux bouvier parvenait à lui faire faire la culbute.

Il était récompensé de ses efforts par les applaudissements et les cris d’enthousiasme des spectateurs. Lou ferre ! lou ferre ! s’écriaient-ils tous à l’unisson. Le bouvier qui tenait la bête immobilisée désignait alors une personne qu’il entendait honorer pour qu’elle vint appliquer elle-même le fer brûlant sur le flanc de l’animal.

Sitôt la marque faite, le taureau se relevait, fou de rage et de douleur. Il fallait se mettre rapidement à l’abri tandis que les cavaliers l’attiraient vers la sortie. Puis on recommençait l’opération avec le taureau suivant.

La journée s’annonçait pleine d’émotions, car il y avait parfois cent bêtes à marquer et aucune d’entre elles ne se comportait de la même façon. A chaque opération, les bouviers risquaient gros !

Souvent la ferrade s’achevait par une belle parade : les bouviers armés de leurs ficherons et montés sur leur chevaux faisaient entrer dans l’arène le troupeau de plus de cent bêtes qui avaient été ferrées l’année précedente.

Le tour de piste achevé, ils les laissaient repartir seules dans les pâturages. Si la journée avait été belle pour les spectateurs, elle avait été harassante pour les bouviers qui avaient dû maîtriser plus de cent robustes bêtes dans leur journée.

Le propriétaire du troupeau invitait les bouviers à un banquet bien mérité. Quand aux spectateurs qui avaient apporté avec eux des provisions de bouche , tirées du pannier, ils restaient sur les lieux quelque temps encore pour trinquer ensemble, évoquer les plus beaux moments de la journée et de danser une joyeuse farandole.

 

 

 

 

Le marché de Saint Remy de Provence...

 

   

   

copyright Roberto et Gina

 

 

 

 

Visite des alentours de Saint Remy de Provence

 

Avignon - Arles - Beaucaire     Gordes - Roussillon - Isle sur la Sorgue     La Provence     Les AlpillesEygalièresMaussane - Les Baux     Nimes     UzèsPont du Gard     Carpentras     La CamargueLes Saintes Maries de la Mer     Le Luberon : Bonnieux - Lacoste - Ménerbes     Le Luberon : Lourmarin - Buoux - Oppède

 

  haut de page

GITE

2 / 3 personnes

GITE

2 /3 personnes

GITE

2 / 4 personnes

GITE

6 personnes

Location de Vacances Provence Alpilles Luberon Camargue gGites en Provence   Gites et Chambres d' hotes en Provence  Gites alpîlles  Gites St Rémy de Provence   Gites Alpîlles   Gite 2 / 3 personnes Gite 2 / 3 personnes Gite 2 / 4 personnes Gite 6 personnes Les Tarifs Les Promotions Saint Rémy de Provence   21 jours en Provence... Avignon - Arles - Beaucaire Gordes - Roussillon - Isle sur la Sorgue La Provence Les Alpilles Eygalières Maussane - Les Baux Nimes Uzès - Pont du Gard Carpentras La Camargue Les Saintes Maries de la Mer Ccoordonnées Situation Liens   Version anglaise  Photos Gite 2 / 3 persons Gite 2 / 3 persons Gite 2 / 4 persons Family Gite 6 persons  Tariffs Special Offers M ap and address  Photos

 Gites St Rémy de Provence    Location de Vacances Provence Alpilles Luberon Camargue    Locations saisonnières

 Nos locations saisonnières sont des gîtes indépendants, non affiliés aux gites de france ou à tout autre organisme (clévacances, chambres d'hotes label gite de france, office du tourisme de saint remy de provence) ou guides touristiques (guide du routard, le petit futé, le guide bleu...)